Présentation
La Congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus
Les Sœurs Hospitalières, au nombre de 1200, se répartissant dans 27 pays d’Europe, d’Afrique, d’Amérique et d’Asie, se consacrent à ces malades.
La Congrégation est divisée en groupes que nous appelons “PROVINCES”. Chaque Province, placée sous la responsabilité de sa Supérieure Provinciale, comprend un nombre variable d’établissements et de communautés religieuses. La Congrégation comprend 8 provinces, 2 Vice-provinces et 2 Délégations.
Près de 11 000 salariés collaborent au travail des sœurs.
Leurs œuvres s’étendent aujourd’hui, non seulement au secteur des malades mentaux, mais aussi à celui des personnes handicapées, âgées ou atteintes du VIH, des enfants défavorisés ou orphelins, etc. Fidèles à l’esprit des fondateurs, elles témoignent des valeurs hospitalières et restent attentives aux besoins et aux urgences de leur époque avec une préférence pour les plus pauvres.
La Congrégation en France
La Province de France est composée en 2016 de 160 sœurs réparties dans 6 communautés en France et 6 autres en Afrique.
La première Maison : répondant à l’appel de Madame Amélie Pillet, le Père Benoît Menni vient à Paris avec des sœurs de la Congrégation pour fonder en 1894 « l’Asile Sainte Germaine », à l’intention des petites filles infirmes, pauvres et abandonnées depuis leur plus jeunes âges, avec la possibilité de faire de cette maison leur résidence définitive.
« Pour réussir il faut commencer modestement », Père Benoît Menni à Madame Pillet le 13 septembre 1893.
Sur un terrain maraîcher acheté 16 ans après, une construction est édifiée au 56 rue Desnouettes à Paris pour accueillir des pensionnaires de plus en plus nombreuses. Les sœurs vivent si « modestement » que la Maison Sainte Germaine va vivre exclusivement des quêtes à domicile.
Les Maisons suivantes sont ouvertes en Bretagne en 1934 (Plouguernével) puis en Franche-Comté en 1937 (Saint Rémy). A peine deux années après la création de ces deux hôpitaux psychiatriques, près de 70 sœurs arrivées d’Espagne y travaillent, apprennent la langue et soignent plus de 2 000 malades mentaux.
En 1947, les Sœurs Hospitalières viennent à Marseille prêter assistance dans la Maison de Santé « Sainte Marthe », puis en 1955 l’I.M.P (Institut Médico Pédagogique) du centre Saint-Raphaël est créé pour accueillir les enfants déficients intellectuellement. En 1964, un Noviciat est créé à Saint Martin de Seignanx, et à partir de 1972, les sœurs collaborent dans les différents services de
l’hôpital de Dinan, lieu où s’éteint le Père Benoît Menni en 1914.
La Province canonique de France : elle s’érige canoniquement en 1965 sous le vocable de Notre Dame des Victoires. Elle sera reconnue légalement en 1983, selon la loi 1901.
Nouveaux Horizons – en Afrique : le 29 septembre 1989 sont envoyées en R.D. du Congo les premières sœurs pour soigner les malades mentaux. Elles ouvrent alors un centre à Kinshasa. En 1933, les sœurs arrivent au Cameroun, à Yaoundé puis Douala où est construit le CSM de Saint Benoît Menni en 2002.
Avec le temps, des changements essentiels sont apparus : découvrez les établissements d’aujourd’hui.
Les Sœurs Hospitalières en image :