Les Fondateurs

Saint Benoît Menni, prêtre de l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu a fondé la Congrégation, avec l’aide de Maria Josefa Recio et Maria Angustias Gimenez.

 

Benoît Menni, Fondateur

Il naît le 11 mars 1841 à Milan (Italie), 5eme d’une famille de quinze enfants, d’un couple formé par Luis Menni et Luisa Figini.

En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l’hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu. C’est là que se dessine sa vocation hospitalière. Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieures qui le désignent, pour l’Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l’Ordre auquel il appartient.

En 1860, il rejoint l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu et change son nom Angel Hércules, reçu à son baptême, en Benoît. Il suit des études philosophiques et théologiques ; au Séminaire de Lodi d’abord et au Collège Romain (Université Pontificale Grégorienne de Rome) ensuite. Il est ordonné prêtre en 1866. Pie IX lui confie la délicate mission de restaurer l’Ordre Hospitalier en Espagne, tâche qu’il commence en 1867.

La restauration de l’Ordre en Espagne est suivie, à la fin du XIX° siècle, par la restauration de ce même Ordre au Portugal et, au début du XX° siècle, au Mexique. Séduit par l’amour miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, le 31 mai 1881, il donne à l’Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégations des Soeurs Hospitalières du Sacré-Coeur de Jésus. Dieu n’épargne pas son fidèle serviteur: les épreuves de toutes sortes l’accompagnent jusqu’à sa mort survenue à Dinan (France) le 24 avril 1914.

Benoît Menni fut un homme animé par une charité inépuisable et doté de dons exceptionnels pour gouverner.  A sa mort, il avait créé 22 grands centres entre les orphelinats, les hôpitaux généraux et les hôpitaux psychiatriques. Il repose à la Maison-Mère de Ciempozuelos (Madrid).

Le 23 juin 1985, le Père Menni est béatifié par le Pape Jean-Paul II, et canonisé le 21 novembre 1999. L’Eglise reconnaît ainsi l’héroïcité de sa sainteté.


María Josefa Recio et María Angustias Giménez : les Fondatrices 

Toutes deux sont originaires de Grenade; elles entendent l’appel de Dieu à consacrer leur vie à la cause des pauvres et des malades. Après diverses péripéties, elles finissent par se mettre sous l’égide spirituelle du P. Menni, qui en été 1880, depuis Ciempozuelos, leur fait proposition suivant: « Vous pouvez venir, si vous le voulez… ».

Elles s’y rendront ensemble après avoir organisé en pleine nuit leur fuite de Grenade pour éviter l’opposition de leurs familles. Elles s’installent à Ciempozuelos (Madrid) et adoptent aussitôt la devise, reçue de Benoît Menni, que synthétise leurs exigences ascétique: prier, travailler, endurer, souffrir, aimer Dieu et se taire.

Le 31 mai 1881 est la date officielle de la fondation de la Congrégation. A partir de cette date, elles commencent leur mission.

 

María Josefa Recio

Elle naît à Grenade le 19 mars 1846. Mariée très jeune, veuve à 33 ans, sa prédilection pour la vie humble, toute vouée à l’amour de Dieu et du prochain l’oriente vers le service des plus nécessiteux auxquels elle consacrera son existence. Rappelée à Dieu le 30 octobre 1883, victime de la charité hospitalière, elle laissera à tous le souvenir d’une bonté inépuisable.

 

 

María Angustias Giménez

Femme d’une grande sensibilité spirituelle, elle s’appuie sur l’expérience de Jésus modèle de miséricorde et de bonté. Son cheminement spirituel  est basé sur l’humilité et le silence. Elle voue une grande dévotion à Marie sous l’invocation de Notre Dame du Sacré-Coeur de Jésus.

Elle meurt à Sant boi de Llobregat – Barcelone (Espagne) le 2 août 1897, 14 ans après sa compagne.