
María Josefa Recio et María Angustias Giménez : les Fondatrices
Toutes deux sont originaires de Grenade; elles entendent l’appel de Dieu à consacrer leur vie à la cause des pauvres et des malades. Après diverses péripéties, elles finissent par se mettre sous l’égide spirituelle du P. Menni, qui en été 1880, depuis Ciempozuelos, leur fait proposition suivant: « Vous pouvez venir, si vous le voulez… ».
Elles s’y rendront ensemble après avoir organisé en pleine nuit leur fuite de Grenade pour éviter l’opposition de leurs familles. Elles s’installent à Ciempozuelos (Madrid) et adoptent aussitôt la devise, reçue de Benoît Menni, que synthétise leurs exigences ascétique: prier, travailler, endurer, souffrir, aimer Dieu et se taire.
Le 31 mai 1881 est la date officielle de la fondation de la Congrégation. A partir de cette date, elles commencent leur mission.
María Josefa Recio
Elle naît à Grenade le 19 mars 1846. Mariée très jeune, veuve à 33 ans, sa prédilection pour la vie humble, toute vouée à l’amour de Dieu et du prochain l’oriente vers le service des plus nécessiteux auxquels elle consacrera son existence. Rappelée à Dieu le 30 octobre 1883, victime de la charité hospitalière, elle laissera à tous le souvenir d’une bonté inépuisable.
María Angustias Giménez
Femme d’une grande sensibilité spirituelle, elle s’appuie sur l’expérience de Jésus modèle de miséricorde et de bonté. Son cheminement spirituel est basé sur l’humilité et le silence. Elle voue une grande dévotion à Marie sous l’invocation de Notre Dame du Sacré-Coeur de Jésus.
Elle meurt à Sant boi de Llobregat – Barcelone (Espagne) le 2 août 1897, 14 ans après sa compagne.